Sérophobie et  « I=I »

La sérophobie est le rejet et la discrimination basée sur l’état de santé d’une personne, particulièrement en raison de son statut sérologique.
Le terme sérophobie ne concerne pas que les personnes vivant avec le VIH mais est surtout utilisé dans ce contexte.

Par exemple, jusqu’en 2012 les personnes séropositives n’avaient pas le droit d’entrer sur le sol américain, Obama mettra fin à celle-ci.

Partout dans le monde, la plupart des personnes séropositives au Virus de l’Immunodéficience Humaine sont victimes de discriminations et d’inégalités.
Ces discriminations prennent différentes formes, pouvant aller de la discrimination à l’embauche, au rejet social voire à l’internement dans des camps nommés les sidatoriums dans certains pays.

Dans le cas du VIH, il faut savoir qu’une personne séropositive qui est sous traitement antirétroviral, avec une charge virale indétectable depuis plus de six mois et un suivi médical régulier,
ne peut pas transmettre le VIH à son·sa·ses partenaire·s. C’est également valable de la mère à l’enfant.

C’est ce que l’on appelle être « Indétectable donc Intransmissible » ou « I=I »

Ce slogan marqué d’histoire, d’espoir et d’avancée, nous vient de la découverte de la trithérapie (traitement contre le VIH) en 1996.
Il signe un renouveau dans la lutte contre le VIH.

Aujourd’hui encore, trop peu de personnes savent ce qu’est réellement une charge virale indétectable.
Entre désinformation et sérophobie intériorisée, de nombreux discours sont trompeurs et stigmatisants.
Pour contrer cela, les acteur·rices de la lutte contre le VIH sont sur le terrain : hôpitaux, CeGIDD, associations…
Les militant·es, bénévoles et les institutions luttent tous les jours pour que le message « I=I » soit entendu, répété et compris.


Aujourd’hui la lutte contre le SIDA s’accélère et l’ONUSIDA établit de nouveaux objectifs pour aider à mettre fin à l’épidémie de VIH d’ici à l’horizon 2030 :

95%

des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique
des personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable
des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement indétectable

EN 2023*

39 millions de personnes vivaient avec le VIH
1,3 million de personnes sont nouvellement infectées par le VIH
630 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA
29,8 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale
*Statistiques mondiales sur le VIH pour 2023 – ONUSIDA